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Conférences publiques
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Conférence conjointe de Marcelline Djeumeni Tchamabe (Laboratoire de recherche en enseignement supérieur de l'Université Yaoundé II et École  normale supérieure de l'Université de Yaoundé I) et Olivier Bégin-Caouette (Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal et LIRES)

Consolider le champ de l’enseignement supérieur dans la Francophonie. Perspectives du Cameroun et 
du Québec

Animation : Émile Salomon Zambo Assembé (Faculté des sciences de l'éducation, université de Montréal

Lieu : Facebook  et Zoom (mot de passe à solliciter à lires@umontreal.ca)

Date : 5 décembre 2023

Horaire : 18h-19h30 heure de Yaoundé | 12h-13h30 heure de Montréal

Cette présentation abordera la création dans l'espace francophone d'un laboratoire de recherche sur l'enseignement supérieur. Chacun des intervenants décrira les motivations, les défis et les stratégies qui accompagnent la création de leur laboratoire. Il sera en outre question du développement de programmes de formation en enseignement supérieur, notamment de l'historique d'une maîtrise proposée par l'Université Yaoundé II et du DÉSS en enseignement supérieur de l'Université de Montréal.

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Conférence de Cristina D'Ávila (Université Fédérale de Bahia), professeure invitée au Département d'administration et fondements de l'éducation de l'UdeM

Formation et innovation pédagogique des professeurs d’université selon l’approche sensible : une étude contrastée de cas multiples à Bahia/Brésil et au Québec/Canada

Lieu : Facebook  et Zoom (mot de passe à solliciter à lires@umontreal.ca)

Date : 30 novembre 2022

Horaire : 12h00-13h30

La formation pédagogique des professeurs d’université est d’une grande importance dans l’actualité en raison des changements dans la sphère sociale et culturelle qui affectent les politiques éducatives internationales et la constitution de l’université. La révolution technologique des deux premières décennies du 21e siècle et la pandémie ont fait émerger des concepts pédagogiques qui mettent en lumière l’insuffisance du modèle transmissif de l’exposé magistral. Dans ce contexte, quels modèles de formation pédagogique nos universités proposent-elles? Ces modèles sont-ils capables de répondre aux exigences éducatives du monde contemporain?  Comment l’approche sensible se répercute-t-elle dans la formation des professeurs à l’université?

Pour répondre à ces questions, cette présentation contrastera les modèles de services destinés à la formation et au développement des compétences pédagogiques des nouveaux professeurs universitaires à l’Université fédérale de Bahia (UFB) et à l’Université de Montréal (UdeM). Elle constitue le prélude à une analyse des similitudes et des différences dans la construction d’indicateurs pédagogiques innovants dans les deux universités. Cette étude :

a) caractérisera les services des deux universités (Noyau de formation et de conseil pédagogique de l’UFB et Centre de pédagogie universitaire de l’UdeM) quant à leur conception pédagogique, leur histoire et leur infrastructure;

b) analysera les significations attribuées par les enseignants aux actions de formation entreprises par ces services et les répercussions qu’ils entrevoient sur la pratique.

L’étude contrastée de cas multiples s’appuie sur une approche qualitative et un paradigme phénoménologique. La collecte de données combine des entretiens semi-dirigés avec des professeurs ayant participé aux deux expériences, ainsi qu’une analyse de l’infrastructure et du projet pédagogique des deux établissements. La présentation s’appuiera sur l’exemple de l’UFB et décrira les grandes lignes d’une étude de cas contrastée qui s’amorce dans cet établissement et à l’UdeM.

On notera que le séjour de la professeure D'Ávila est soutenu par l'organisme gouvernemental brésilien CAPES, programme CAPES PrInt.

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Conférence de Julia Eastman, professeure associée, Gustavson School of Business (Université de Victoria) à l'occasion de la parution de l'ouvrage University Gouvernance in Canada. Navigating Complexity (MQUP, 2022)

Cette conférence, qui a eu lieu le 23 septembre 2022, est désormais accessible dans la chaîne YouTube du LIRES, à l'adresse https://www.youtube.com/watch?v=4aBynt3JblU

Forte d’une longue expérience dans le domaine de la gouvernance universitaire, Julia Eastman est experte et consultante en cette matière et professeure associée à la Gustavson School of Business de l’Université de Victoria, université dont elle fut aussi secrétaire générale entre 2005 et 2018. Auparavant, elle a occupé divers postes administratifs à l’Université Dalhousie et, 2004, est devenue directrice générale pour les universités et les collèges au ministère de l’Éducation de la Nouvelle-Écosse. Elle a également œuvré au Conseil des Premiers Ministres des Maritimes à Halifax et à l’Institut des relations intergouvernementales de l’Université Queen’s.


Julia Eastman détient un baccalauréat en économie politique de l’Université de Toronto, une maîtrise en études politiques de l’Université Queen’s et un doctorat en enseignement supérieur de l’Université de Toronto. Elle a co-écrit avec Daniel Lang Mergers in Higher Education: Lessons from Theory and Experience (UofT Press, 2001) et compte d’autres publications sur la gouvernance et le financement universitaires. Elle est l’autrice principale du livre University Governance in Canada: Navigating Complexity (McGill-Queen’s UP, 2022); rendant compte d’une étude de cas comparative de la gouvernance de six grandes universités canadiennes, il est co-signé par Glen Jones, Claude Trottier et Olivier Bégin-Caouette.

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L'internationalisation des universités au Québec: Analyse de la construction et de la gestion des partenariats internationaux

Conférence donnée par Morgane Uzenat le 23 février 2022. Morgane est titulaire d'un doctorat en sciences de l'éducation, option éducation comparée et fondements de l'éducation à la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université de Montréal. Elle est également chargée de projets à Maison Universitaire Franco-Mexicaine (MUFRAMEX)

Au Canada, les universités s’engagent de plus en plus dans le processus d’internationalisation. Selon une enquête menée par l'AUCC (2014), le recrutement d'étudiants internationaux constitue d’ailleurs la première de leurs cinq priorités. Toutefois, plusieurs écrits ont aussi insisté sur le fait que ce processus est relativement variable (Buckner et al., 2020; Taskoh, 2014). Au Québec, il varie d'une institution à l'autre en fonction de plusieurs facteurs, tels que la langue d'enseignement et de communication (français ou anglais), la localisation géographique et les domaines d’études, ce qui créé des contrastes à l'intérieur même du système d'enseignement supérieur. Cette étude se focalise sur le cas des partenariats internationaux ainsi que sur les stratégies inhérentes à leur construction et à leur gestion. Elle vise à analyser la façon dont les universités gèrent leur développement international et les bonnes pratiques qu'elles mettent en œuvre. Les résultats de cette recherche, qui se fonde sur l’analyse de neuf entretiens semi-dirigés, montrent qu'au-delà de la rhétorique économique, des justifications plus symboliques constituent l'un des moteurs de l'internationalisation. En outre, nous mettons en évidence plusieurs stratégies susceptibles d’instaurer des relations plus pérennes.

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L’assurance qualité dans les institutions privées d’enseignement supérieur au Burkina Faso

Conférence donnée par Pascal Ramdé le 1 décembre 2021. Diplômé de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal, Pascal Ramdé est professeur adjoint et secrétaire général de l'Université Saint Thomas d'Aquin à Ouagadougou (Burkina Faso). Ses recherches portent sur les politiques éducatives, l'enseignement supérieur et la formation des administrateurs scolaires. Dans ses publications, il traite principalement de la mise en œuvre du processus de Bologne dans les universités d'Afrique de l'Ouest et du lien entre la direction d’école et le climat scolaire.

Depuis les années 1990, face à une demande sociale croissante d'éducation supérieure, l’État burkinabè a dû ouvrir le secteur aux prestataires privés. Le nombre d'établissements privés d’enseignement supérieur a augmenté régulièrement et les effectifs d'étudiants fréquentant ces institutions ont littéralement explosé durant la dernière décennie, passant respectivement de 40 et 9 668 en 2010 à 121 et 29 714 en 2020. L’ampleur et la rapidité de cette croissance soulèvent inévitablement des interrogations, dont celle de la qualité de l’offre. Quels sont les mécanismes d’assurance qualité mis en place pour relever le défi de la qualité des interventions privées dans le secteur de l’enseignement supérieur? Qu’en est-il de leur mise en œuvre ? Qui sont les acteurs ? Ce sont, entre autres, à ces questions que nous tenterons de répondre dans cette présentation.

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Regard actuel sur la politique de financement des universités au Québec

Conférence donnée par Martin Maltais le 6 octobre 2021. Martin est membre du LIRES et professeur en financement et politiques d’éducation au campus de Lévis de l’UQAR.

Le rapport entre l’état québécois et ses 20 universités est souvent perçu comme un mystère. Depuis une quinzaine d’années pourtant, on arrive de mieux en mieux à reconstituer et comprendre la nature de cette relation, essentiellement financière, et sa déclinaison au sein des établissements.

Ce qui reste plus difficile à comprendre concerne le rationnel actuel du gouvernement à l’égard des universités, le rationnel plus contemporain. La conférence mettra en relief la nature du réinvestissement historique du gouvernement du Québec dans ses universités, le rationnel sous-jacent à ses décisions et les tendances à venir… Une histoire qui s’écrit près de chez vous et en toute intimité!

Émergence et développement des universités privées à Kinshasa

La RDC a hérité de la colonisation belge un système éducatif ayant une base assez large au niveau primaire, mais un enseignement secondaire peu développé et un enseignement supérieur et universitaire embryonnaire. Au fil du temps, deux orientations contradictoires ont caractérisé le système éducatif congolais : d’abord une volonté de monopoliser et de contrôler l’ensemble du système éducatif en l’étatisant, par le biais du Mouvement populaire de la révolution (MPR)— Parti État— puis une volonté timide de favoriser l’offre privée de l’enseignement. En avril 1989, le comité central du MPR a libéralisé l’enseignement supérieur mettant officiellement fin à la compétence exclusive de l’État dans l’organisation de cet enseignement. Les entrepreneurs privés ayant des capitaux économique, social et culturel institutionnalisé ont saisi et exploité cette fenêtre d’opportunités leur offerte pour créer des universités privées. Aussi, avons-nous cherché à saisir les motivations réelles de ces entrepreneurs en interrogeant également leurs logiques d’actions.

Conférence donnée par Didier Pidika Mukawa le 10 février 2021. Didier est membre invité du LIRES et professeur au Département des sciences politiques et administratives de l'Université de Kinshasa.

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Les variétés du capitalisme universitaire

Conférence donnée par Olivier Bégin-Caouette le 13 octobre 2020. Oliver est membre du LIRES et professeur professeur adjoint en enseignement supérieur comparé au Département d’administration et fondements de l’éducation de l’Université de Montréal.

 

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la plupart des pays ont mis en place les structures nécessaires à la massification de l’enseignement supérieur. 

Quelques décennies plus tard, l’expansion du phénomène géospatial de la mondialisation superposa aux champs nationaux d’enseignement supérieur un champ mondialisé marqué par diverses dynamiques de concurrence. L’une, fondée sur la quête du prestige qui découle de la production scientifique et structurée par les classements internationaux, a accru la pression sur toutes les universités, mais particulièrement sur les universités à forte intensité de recherche qui, étant plus anciennes, plus grandes et dotées d’une faculté de médecine, en sont venu à symboliser l’excellence universitaire. Or cette concurrence produit des effets collatéraux sur l’accessibilité à l’enseignement supérieur, la diffusion du savoir scientifique, la protection de la langue française et les coûts de système. Cette conférence examine la théorie des variétés du capitalisme universitaire qui permet de rendre compte de ces tendances.

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Campus universitaires internationaux :
Les divisions ethniques en Malaisie et aux Émirats Arabes Unis

Conférence donnée par Grace Karram Stephenson Ph.D. le 27 novembre 2019. Chercheuse post-doctorale à l'Institut d’études pédagogiques de l’Ontario (OISE), Université de Toronto, Grace est membre invitée du LIRES.

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Le capitalisme universitaire dans les économies émergentes: le cas du Brésil

Conférence donnée par Rogério Gonçalves de Freitas le 8 novembre 2019. Chercheur postdoctoral en éducation à l’Université fédérale du Pará (UFPA / Brésil), Rogério est titulaire d’un doctorat en sociologie de l’Université Degli Studi di Napoli Federico II.

Ses recherches portent sur la capitalisation néolibérale des connaissances dans l’enseignement supérieur, régulation des systèmes éducatifs et sur les politiques éducatives dans l’OCDE.

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Les défis que pose la dépendance excessive
des collèges de l'Ontario aux étudiants internationaux

Conférence donnée par Oleg Legusov le 4 octobre 2018. Conseiller responsable de l'accueil des étudiants au Collège Seneca, à Toronto, Oleg est titulaire d’un baccalauréat en économie de l’Université McGill. Ses intérêts de recherche portent sur l'expérience des étudiants et des diplômés internationaux.

Comme les collèges d’arts appliqués et de technologie de l’Ontario font face à une baisse du financement public, ils comptent de plus en plus sur les étudiants internationaux pour s’acquitter de leurs obligations financières. Ainsi, le nombre d’étudiants internationaux inscrits dans les collèges de l’Ontario est passé de 6 172 en 2005-06 à plus de 55 000 en 2017-08. Bien que les collèges recrutent des étudiants internationaux pour diverses raisons, les frais de scolarité élevés payés par ces étudiants sont devenus indispensables à leur survie. Mais en raison de la concurrence croissante et de l’incertitude politique et économique mondiale, il est de plus en plus difficile de recruter des étudiants internationaux en grand nombre. En outre, une fois inscrits, ces nouveaux arrivants rencontrent de nombreuses difficultés, auxquelles les collèges ont souvent du mal à faire face. Cette communication explore les défis que pose la forte augmentation du nombre d’étudiants internationaux, et ce pour les collèges et les étudiants eux-mêmes.

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